Something Else
Looking down on empty streets and all she can see Are the dreams all made solid, The dreams made real All of the buildings, All of the cars Were once just a dream In somebody's head She pictures the broken glass She pictures the steam She pictures a soul...
mercredi, mars 26, 2008
Culinaire.
J'aime bien cuisiner. Je me fais des petits legumes et compagnie tous les soirs, je perds du temps à éplucher des oignons et à faire de la soupe, mais c'est tellement meilleur. De temps en temps ca me prend d'en faire un peu plus, d'improviser un petit diner complet pour ma ptite famille ou pour des invités.
Après avoir traîné de gauche à doite toute l'après-midi (parce qu'après tout, j'ai plus grand chose à faire..), torturé Beethoven, accordé ma guitare et rangé ma chambre, je me suis lancée.
En entrée, ca a donné des boulettes de courgettes (recette grecque que j'ai obtenue non sans peine :) ) sur un fond de salade avec une espèce de sauce tartare improvisée.
Suivi par des filets de sole entortillés autour de cubes de saumon, dans une sauce aux crevettes et au vin blanc, accompagnés par une purée de pommes de terre et de chou de savoie.
Et en dessert, des îles flottantes qui n'ont pas été évidentes à fabriquer, mais le résultat a été vraiment sympa.
Je ne suis pas très recette, je préfère faire au feeling. Je mets souvent beaucoup moins de graisse et de sucre et plus d'épices. Ca ne m'a jamais vraiment trahi, à une fois près. La sauce aux petits pois. Je l'avais goûtée au Prieuré de Conques et j'étais décidée d'en faire aussi, tellement j'avais aimé ca. Malheureusement pour moi, mes petits pois contenaient une dose inmesurable en gluten et ils ont épaissi (et ruiné) ma sauce. Le reste étant pret, et les invités de l'anniversaire de mon père affamés, je n'ai eu d'autre choix que de la servir. J'ai vu une dizaine de têtes surprises, voir un peu dégoûtées avant de les voir éclater de rire. Et aujourd'hui encore, quand ils viennent manger, c'est " Tu n'fais pas de ptits pois j'espère?" Un jour j'y arriverai :)
mardi, mars 25, 2008
dimanche, mars 23, 2008
Cinéphile*


Je déteste ce mot mais il est vrai. Si je suis dernièrement souvent décue de ce que je vois, il y a quelques petites perles d'exception.
Hooligans.
J'ai été embarquée par une fan enthousiaste, j'ai découvert un acteur vraiment pas mal, et moi qui me plaignais de ne plus rien ressentir devant un film, j'ai été entraînée du début à la fin dans le malaise du film, pour terminer en choc sur la fin. Comme quoi on peut en inventer des histoires, ca sera toujours la vérité qui touche le plus. Quand j'y repense j'ai encore des frissons, et je voudrais le revoir, un peu mieux préparée maintenant à toute cette violence que j'ai du mal à supporter. Magnifique.
Highway.
On s'est lancée dans toute la cinématographie de Jared Leto, et c'est comme ca qu'on s'est trouvées à embarquer Highway à la vidéotèque. Un film hilarant, rock 'n' roll à souhait, avec des personnages complètement allumés. Je l'ai vu et revu, et encore revu et j'en ris toujours autant, tellement c'est bête et tellement il reste ultrasexy même en marcel avec une crête sur la tête.
Cry-Baby.
Dans la série 'vieux films rock 'n' roll marrants' on est tombés sur cette petite perle avec Johnny Depp, tournée l'année de ma naissance. Si on l'avait entendu chanter pour la première fois dans Sweeney Todd, on a découvert ici sa voix magnifique dans une ambiance tout à fait différente et géniale. Une histoire tout à fait improbable, typique et a-typique à la fois, où un Johnny tout jeune et tout beau gagne de toute évidence à la fin. Ca m'a fait penser à Blueberry Hill, que j'ai pu voir des dizaines de fois sans me lasser.
Sense and Sensibility.
Un tout autre genre. Je n'ai pas lu le roman de Jane Austen, mais j'ai adoré le film. Une belle histoire, moins prévisible qu'on pourrait le croire. Ca m'a fait penser à Emma, de la même Jane Austen, que j'ai lu il y a quelque temps. Encore des petites larmes aux moments difficiles, mais tout se termine plus ou moins bien, du moins selon les conventions de l'époque.
lundi, mars 17, 2008
Where I end and You begin..
Une semaine de désillusion et une autre semaine de maladie et de dysfonctionnement informatique. Ca passe vite, deux semaines, et pourtant le temps ne se perd pas dans l'attente d'un peu plus de joie. Des heures de train, encore et encore, mais peut être plus pour très longtemps. Faire des choix importants, c'est mon petit enfer personnel. Quand Dieu a expulsé Eve et Adam de leur petit paradis bien cosy il a oublié de préciser qu'en plus d'être affublés par mille chagrins et cent-vingt peines ils vivraient dans un doute éternel. Et quand j'arrive à chipoter suffisament pour obtenir ce qui ressemble à une résolution, un but, un plan, une prospection futuriste ou mieux encore, il y a toujours quelqu'un pour noter l'état franchement bancal de ces choix qui m'ont coûté des heures de doutes, de nuits blanches, de cauchemards, d'inventivité et d'autopersuasion. Et pourtant ils ont raison de vouloir détruire mes petites illusions avant qu'une grande désillusion me détruise complètement. A s'en demander si ca vaut la peine d'être rongé par le stress et le doute, puisque les gens continuent à mourir à un rythme qui dépasse toute forme de justice à mes yeux. Dans la nature, il n'y a pas de justice. Il fallait vraiment naître homme pour être sensible à de telles inventions.
Cranberries - No need to argue
Placebo - I know
Radiohead - Where I end and You begin
Hable con Ella (Almodóvar)
Hooligans
Highway
Paulo Coelho - Veronika décide de mourir
Anna Gavalda - Je l'aimais
Nancy Huston - L'empreinte de l'ange
lundi, mars 03, 2008
Please, let it be a bad dream*

Depuis lundi, un petit bijou trône sur mon micro ondes. J'ai désormais mon café en deux minutes à n'importe quel moment de la journée, et en plus du goût supérieur il est doté d'une petite couche de mousse qui le rend encore meilleur. On a repris le sport en force cette semaine, lundi et hier et on y retourne demain. Ca fait du bien d'évacuer toutes mes frustrations d'une manière autre que la violence ou les coups de blues. Quand je vais pas bien, mon petit secrèt c'est de jamais m'arreter, parce que ca laisse trop de temps pour réfléchir. Il y a des moments où on est mieux servi par son intuition que par une mûre réflexion. J'imagine que c'est dû à ma nature compulsive. Je mange, bois, achète, décide de manière compulsive. Pour quelqu'un qui cherche un peu de stabilité c'est sans doute pas le mieux à faire, mais je commence à croire qu'il me faudra accepter que je serai toujours sur le fil, quelque part entre ciel et terre, avec une peur obsédante de m'écraser sur le sol, même si je me suis toujours ratrappée en tombant. Je n'ai pas les pieds sur terre et je ne crois pas que j'en ai envie. Pourtant il y a des moments où l'on se retrouve suffocants écrasés par terre par un mal indéfinissable. Comme maintenant, à la seconde. Je suis perturbée par l'annonce de la rechute cancéreuse du père d'une copine. Je devrais commencer à gérer, surtout que ce n'est pas la première fois que j'entends ca, et ni même la dixième, mais ca fait mal à chaque fois. L'entendre, puis voir ses yeux cligner, et replonger dans mon enfer personnel. Sentir le sol s'affaiser, se sentir devenir petite, petite, petite jusqu'à en devenir inexistante et pourtant avoir encore autant mal. Perdre le contrôle un instant, se resaisir et redresser la tête, les yeux un peu vides. Avoir les épaules fortes pour supporter un moment sa peine en plus de la mienne, sans vaciller. Avant hier soir, juste avant de m'endormir, j'ai décidé de faire ablation de mon coeur. C'était la meilleure chose à faire, entre la douleur courte et le doute éternel j'ai vite tranché. Ce ne retomberai pas dans ce petit jeu-là. Pourtant, j'étais prête à l'écouter, à lui rendre une place entre la raison et l'envie. C'est probablement mieux ainsi, je n'ai jamais souffert de mon a-sentimentalité. Le mot est mal choisi, parce qu'il n'en élimine qu'un, je reste sensible au doute, à la beauté, à l'amitié, à la pluie et au beau temps, et bien trop de choses.
Lie awake in bed at night
And think about your life
Do you want to be different?
Try to let go of the truth
The battles of your youth
’Cause this is just a game
It's a beautiful lie
It's a perfect denial
Such a beautiful lie to believe in
So beautiful, beautiful it makes me
It's time to forget about the past
To wash away what happened last
Hide behind an empty face
Don't ask too much, just say
'Cause this is just a game
It's a beautiful lie
It's a perfect denial
Such a beautiful lie to believe in
So beautiful, beautiful it makes me
Lie....Beautiful
Everyone's looking at me
I'm running around in circles
A quiet desperation's building higher
I've got to remember this is just a game
So beautiful, beautiful...
It's a beautiful lie
It's a perfect denial
Such a beautiful lie to believe in
So beautiful, beautiful it makes me
dimanche, mars 02, 2008
30 Seconds To Mars - I'll Attack!
Je pense que je serai à Berlin au mois de mai pour les voir, sentir la vibration de la musique et m'abandonner à ce vieux rêve qui a résisté à bien du bon sens. La vie est une si belle misère qu'elle doit être bien offensée de la raison qui nous caractérise. Il parrait qu'on possède le libre arbitre, qu'on a le droit de vie et de mort sur sa propre personne pour peu qu'on ne se soucie pas du reniement de l'église catholique. On fait ce qu'on veut de nos journées pour peu qu'on ait de l'argent en suffisance. On a les moyens de réaliser nos rêves les plus fous, mais et on le fait jamais. Parce que les rêves sont l'échappatoire de ce monde raisonnable qui nous entoure, aux exceptions exentriques près, que l'on dédaine mais envie. Réaliser ses rêves c'est en quelque sorte les perdre, puisqu'après on n'a plus rien à attendre, à vouloir, plus de carotte devant nos nez d'ânes pour nous faire avancer. On se fait avoir sur tous les coins de rue par la publicité, on mange trois fois plus que nécéssaire ou alors on ne mange plus, on passe notre temps à courir afin de tout faire, voir et savoir. On a vu dix fois plus de pays que nos grand parents mais notre connaissance géographique est proportionellement inversée, les enfants de la ville pensent que les briques de lait poussent aux arbres et le travail manuel est regardé de haut. On est la génération 'In', on est des pros du pc, on fait des études qui n'ont pas volé leur nom: supérieures, on accorde de l'importance à la provenance de ce qui nous habille, on ne connait pas de tabous ni de limites, on est dégoûtés par les deux seuls produits naturels de l'homme qui se résument à la sueur et aux excréments, on trouve des qualités indéfinissables à l'art moderne, des petites pillules rondes sont là pour résoudre n'importe quelle douleur, on abuse et désabuse de la masse de moyens de communication mis à notre disposition et on se remplit de mélanges colorés le weekend pour s'amuser avec de la musique assez forte pour empêcher agréablement la communication trop consistante. Et pourtant on n'est pas heureux. Le libre arbitre, c'est la plus flagrante connerie que l'homme à inventé pour déclarer sa liberté. Parce qu'on vit tous sous pression, celle de sombrer dans la marge, celle de ne pas pouvoir conduire une grosse audi, celle de pas savoir payer son loyer, celle de pas réussir, celle de pas être à la hauteur de ce qu'on attend, celle de décevoir son entourage qui ne manque généralement pas de moyens de pression, celle de devenir un râté, une mauvaise copie de l'homme moyen, d'être découvert à moitié décomposé et bouffé par ses bergers allemands à l'âge d'à peine 45 ans. Plus de la moitié de la population avale pendant au moins un an de sa vie des sourires en bulle pour ne pas céder tout à fait sous le poids de notre soi disante libre destinée qui pèse parfois si lourd sur nos épaules. On s'inflige les pires souffrances pour peu qu'il y ait une récompense au bout, on vit dans un monde où décidément, tout (et tout le monde) s'achète.
I won’t suffer, be broken
Get tired, or wasted
Surrender to nothing
I'll give up what I started
And stop this
From end to beginning
A new day is coming
And I am finally free
Runaway, Runaway
I’ll attack
Runaway, Runaway
Go chase yourself
Runaway, Runaway
Now I’ll attack
I’ll attack, I’ll attack
I would’ve kept you forever
But we had to sever
It ended for both of us
Faster than a...
Kill off this thinking
It’s starting to sink in
I’m losing control now
But without you I can finally see
Runaway, Runaway
I’ll attack
Runaway, Runaway
Go chase yourself
Runaway, Runaway
Now I’ll attack
I’ll attack, I’ll attack
Your promises
They look like lies
Your honesty’s
Like a back that hides a knife
I promise you
I promise you
I am finally free
Runaway, Runaway
I’ll attack
Runaway, Runaway
Go chase yourself
Runaway, Runaway
Now I’ll attack
I’ll attack, I’ll attack
I will attack
Your promises
I promise you
On dit toujours "l'alcool ne resoudra aucun de tes problèmes", mais il ne faut pas se voiler la face, le lait non plus.
72 heures, dont 3+2+6 de sommeil, 1,5+4,5+4+1 de train, et 6+5+6 de fête. Depuis jeudi soir, je n'ai pas eu une minute de trop pour réfléchir (in)utilement et j'ai traversé tout le pays, à reprises quelque peu inutiles parfois. Jeudi soir, coup de pompe et puis finalement grande motivation, allez hop je pars pour Louvain sur un coup de tête. Un mélange assez mal choisi de jupiler, bush (bonne découverte), porto, sangria, vodka orange, et gin-tonic-get27 m'a rendue fort ehh amicale on va dire. Je vous aime les loulous :)!! (vraiment, vraiment, et non, je n'avais pas fumé quoique ce soit!) J'ai honteusement râté mon cours de sociologie qui demande une présence obligatoire et préférable vu son horrible contenu pour cause de manque de motivation et de mal de tête. Résultat, quand je suis arrivée à la gare de gand, j'ai eu 1h pour rentrer, prendre une douche, fourrer 2-3 affaires dans mon sac, faire ma vaiselle, manger un truc et repartir à la gare pour reprendre mon train. Manger un truc et faire la vaiselle ont vite été mis de côté et ca non plus je ne le déclare pas avec grande fierté parce que ca sent pas super bon ce soir. Ensuite direction maison, 2-3 heures de blablas avec Maman et puis départ pour 5 minutes de grand feu à Orgeo ( ma chérie, dévisage moi avec plus de délicatesse la prochaine fois s'il te plait..) et puis direction soirée scoute :) Malgré mon mal de tête persistant depuis le matin, ma petite fatigue et la conscience du fait qu'il fallait se lever à 7h le lendemain, c'était super. Un bon moment dans la ptite voiture verte tous les 5 à fumer agréablement et à se disputer les bières. Ornithorynx. Et puis l'horreur, rentrer un bon gros km à pied (voir deux) dans la tempête et sous la drache, avec mon gros sac sur le dos. En arrivant j'avais l'air d'un chat noyé, et tellement crevée que je me suis abstenue de la subtilisation d'un nain voisin pour décorer mon kot. Ca sera pour la prochaine fois! Puis s'en sont suivies 3 heures de sommeil entrecoupées par un frère saoul qui frappe à la porte, nous laissant imaginer que ce fut Kylie nous annoncant notre retard, un téléphoneur fou qui nous a gracieusement offert une bonne vingtaine d'appels en absence et puis le réveil effectif. On s'habille en grande vitesse et on se dirige vers la gare, les 10 secondes entre la porte et la voiture suffisant à nous tremper de la tête aux pieds. Train à 8h01 (no stress kyky^^), avec un bon dodo dans le train, une pause (double)café que j'ai un peu forcée à Bruxelles, des soucis de train, et finalement l'arrivée à Ostende. Petite promenade près du port, moules moyennement bonnes, carnaval (très chouette là bas), tram, premier aperçu de la mer déchaînée, arrivée à la caravane, courses, prépa camp, inquiétude au sujet d'un disparu qu'on n'a pas tardé de retrouver, tour à la plage où j'ai été émerveillée par les vagues indomptables au point de ne pas les voir arriver sur moi, ce qui m'a convaincue d'enlever mes chaussures de toute façon trempées, remonter mon pantalon et me jeter dans lesdites vagues, malgré leur température peu recommandable. Soirée sangria et 'je n'ai jamais' fortement sympathique et épatante, puis coup de tête et retour solitaire sur la plage, pour laisser t'envoler ces quelques mots gribouillés sur une feuille. Retrouvailles avec cette mer déchaînée qui me fait penser si fort à moi même, les vagues sans limites, puissantes, violentes, échouant contre les digues.. Et toujours Revenir.. C'est difficile et ca fait mal, mais il faut apprendre à revenir. Sur ses pas, sur ses blessures, sur ses défaites mais aussi sur ses gloires. Revenir, toujours, à l'essentiel. Ma journée s'achève dans les doutes et la fatigue, après une bonne douche bouillante quelques épisodes de friends perdront mes pensées et me mèneront vers un sommeil que je crains agité, quelques heures de solitude après avoir été entourée 72 heures sans arret, ca fait du bien mais c'est aussi un grand vide. Je veux retourner à la mer pour un petit temps toute seule, surtout quand il n'y a pas de touristes et qu'il y a du vent et des vagues tumultueuses. Ce déséquilibre météorologique m'aide à retrouver un peu d'harmonie et d'équilibre.
#Brel
#Elvis Costello - She
#Billy Joel - Always a woman to me
#Archive - Headlights
#Mass Hysteria - Intérieur à revoir
#Mass Hysteria - Fausse route
Ce n'était qu'un moment de folie
Un dérapage incontrôlé
Un pays en sortie de route
C'est de là que tout est parti
Je n'ai pas pu me contrôler
Mon cerveau lui-même s'est enfui
Un pays c'est comme ton corps bébé
C'est toute ta peau bébé
Même si les règles du jeu
Sont déjà définies
Le temps des raz-de marée
Peut bien un jour revenir
Et tout redéfinir
Ce n'était qu'un moment de folie
Un dérapage verbal pensé
Le coup de poing est bien arrivé
Vous m'aviez averti mais
Je n'ai pas pu m'en empêcher
De toute façon je suis inscrit
Et même si on est 2% pour la vie
Le monde peut encore basculer!
Même si les règles du jeu
Sont déjà définies
Le temps des raz-de-marée
Peut bien un jour revenir
Et tout redéfinir
Et tout recommencer
Tout recommencer
[*Photos à venir*]
