Something Else

Looking down on empty streets and all she can see Are the dreams all made solid, The dreams made real All of the buildings, All of the cars Were once just a dream In somebody's head She pictures the broken glass She pictures the steam She pictures a soul...

lundi, janvier 28, 2008

Hell yeah!

Etudier à deux, c'est mieux. Sauf quand il y a une incruste qui se pointe, avec encore 4 pages à étudier et qui reste là jusque 00h31. On aura tout essayé, subtilité diminuante à chaque seconde, mais elle n'aura pas compris. Et quand elle nous a rejoint aujourd'hui pleine d'enthousiasme, on a compris qu'en fait elle sait pas à quel point elle est saoulante. C'est décidé, la prochaine fois on fera semblant de pas être là. Avec ca on a pu moins étudier (elle tenait à nous montrer des chats mignons..OUAIS). La Grèce antique n'en a pas été ravie, et les emperreurs romains encore moins. Bon, tant bien que mal on arrive à avoir hier soir et ce matin, une vue globale du cours. Sans espoir et sans peine, tout sourires, on se rend à l'examen, c'est tellement soulageant de savoir que c'est sans espoir. Au moins, on stresse pas, j'vous assure. Bon j'avoue on se sent un peu nul, un peu con, et on se déteste un peu d'n'avoir pu faire plus, mais ca passe vite. En rentrant dans l'auditoire on se rend compte qu'en plus des 150 étudiants qui ont ce cours d'archéologie du monde classique en première, il y a 200-300 étudiants de plus pour remplir l'auditoire. Déjà là, on se dit que ca pue. Puis on voit les questions, ils passent une fois les images, aparemment habitués à un nombre conséquent de pro formas, et en effet, dix minutes plus tard nous étions diminués d'un bon huitième. 30 minutes plus tard, après la partie grecque, encore une cinquantaine de moins, et puis à la moitié de la partie romaine il devait rester un quart du nombre de départ. C'est à ce moment là que nous sommes parties aussi, en nous retenant de rire. Notre 'vue globale' c'était vraiment nul, puisqu'on demandait des minuscules détails; des textes à trous à remplir avec des mots que j'ai tellement inventés qu'au moins ca les fera sourire en corrigeant. Pour peu qu'un archéologe ait cette capacité plus que vitale. Celui de grec certainement, mais celui de romain est tellement... Indescriptible que sa simple vue tout à l'heure m'a donné une de ces envies de rire... Bon j'imagine que c'est la fatigue, mais c'est limite délivrant de rater un examen à tel point qu'on doit même plus se demander, si avec un peu de clémence, on pourrait atteindre le 10 convoité. Là rien du tout, en sortant il nous a juste fallu trouver de quoi nous nourrir un peu et puis tout à l'heure j'apprécierai vraiment un peu de sommeil. En attendant je plane encore dans mon hilarité -sans doute nerveuse- mais relativement agréable si on en dissociait les maux de ventre et de tête, et puis les chutes de tension aussi. Mais rien à faire, ca ne m'atteind plus, je suis trop fatiguée pour ca et s'il y a une chose qui est sure c'est que j'ai assez donné! Ce soir, saison 1 de friends, un yaourt, et beaucoup de calme, demain reveil à 10h, et puis on y va pour le dernier, qui devrait aller même si c'est le plus gros, je l'ai déjà vu 3 fois. On espère, on espère. Heureusement que le cynisme m'est resté épargné, je n'y aurais pas survécu.

dimanche, janvier 27, 2008

You are here*

J'en peux plus. Fini fini fini. Je m'endors sur mes quelque 1200 pages à avaler pour demain 14h, ma concentration se limite à quelques lignes lues aisement 5x sans comprendre, je ne retiens rien du tout, mon taux de caféine dépasse les bornes et pourtant ya pas d'effet, mes bronches explosent et prennent de moins en moins d'air, mon oeil droit frôle l'explosion, et j'ai l'impression alarmante de m'être dédoublée et de m'observer de loin. T'avais raison, ca sert à rien, rien ne sert si c'est pas fait avec un minimum de passion. Je me sens un peu comme une poule à laquelle on vient de couper la tête, cérébralement morte mais gigotant encore un peu dans tous les sens.

Nathan Fake - You are here...

samedi, janvier 26, 2008

Désaxée.

Mass hysteria, de Mass hysteria. Une petite perle qu'on oublierait vite parmi les erreurs qu'ils ont commises après. Sinon pour les nouvelles c'est génial. J'ai perdu x cl de sang par une semi-hémorragie nasale d'une petite heure, sans trop savoir pourquoi. Mon corps a abandonné la lutte contre la fatigue, mes jambes sont capricieuses et me lachent souvent en plein effort. Ma sensation tactile avait déjà mystérieusement diminuée ces derniers mois, mais en ce moment elle est vraiment au plus bas. Ce que je tiens, je le tiens à deux mains et j'essaye d'éviter. J'en viens même à boire mon café à la paille (qui résiste super à la chaleur, contre toute attente), sous peine de me trouver couverte de café à chaque fois. Ca m'affolle un peu, mais on va mettre ca sur le dos de la fatigue, la désillusion, l'isolement... A part ca j'ai aussi le thorax qui semble se 'détacher', les bronches doublées de volume, l'oeil droit tout gonflé et rouge et j'me suis sectionnée 3 doigts avec une bouteille de coca mal faite. Ouais. Sinon j'ai aussi la sombre impression que les voisins viennent d'accoucher de l'incarnation du bruit-qui-rend-fou. Et je crois même que la chambre du nouveau venu se trouve collé à la mienne. Joie. Je file, il est 21h46 et il me reste environ 1150 pages à assimiler des 1200 que j'ai commencées tout à l'heure, pour mardi 14h. Tout ca pour vous dire que tout va bien quoi, always look at the bright side of life! Theendhasnoend. Avec les Strokes la vie est plus belle.

En attendant vendredi prochain 16h, évitez les "Tu viens faire la fête?" , "Comment ont été tes exams?" " Alors, en vacances?", et j'en passe, s'il vous plaît. Ca me rend malade d'envie et de dégoût de cette période. On aime dire que l'unif, ca te crée un sens critique de la vie & compagnie, mais en fait il faut vraiment avoir très peu de sens critique pour avaler toute cette matière pour la revomir un peu plus tard. A partir de vendredi je compte hiberner 3 jours, voir un peu ma famille que j'ai plus vue depuis un mois, aller traîner un peu à louvain chez ma Christouil, et puis -hélas- reçevoir mes résultats et reprendre. Une semaine de répit, pour oublier l'horreur avant de tomber nez à nez avec des résultats probablement si nuls que je m'en trouverai bien décue, même si je n'ai pas d'illusions. C'est pour dans 15 jours ca. En vous enviant,

L'harmonie est sur la route, mais
Des rumeurs circulent sans permis
Assise à l'ombre d'un doute je vois
Où loge l'imbécile que je suis
Les aiguilles de l'horloge me piquent
Le temps, je saigne du retard
Du retard que chaque virage prend
Des appels de phare et pourtant...
Je fuis sans cesse
Je mène en bateau l'ivresse ...
Je fais partie de la pire espèce !
Interieur à revoir
Interieur à revoir
Je suis tout seul à bord
Interieur à revoir
Interieur à revoir
Tout seul à bord, tout le monde dehors !
Le parcours de l'abscons battant mon coeur
Me laisse sans voix
C'est un charnier sentimental
Que je laisse derrière moi
Je me dois de détruire les côtés
Superficiels de mon égo
J'ai atteind la limite de mes défauts
Mon combat minuscule, ma goutte d'eau
La guerre des joies
La guerre des tristesses...
Je fais partie de la pire espèce !
Interieur à revoir
Interieur à revoir
Je suis tout seul à bord
Interieur à revoir
Interieur à revoir
Tout seul à bord, tout le monde dehors !

jeudi, janvier 24, 2008

[Un peu de moi]
Elle est blanche fraîche le matin
elle est douce tendre
elle est sereine
elle est excellente
elle dit ce soir "allez on va danser"
ce soir au matin coucher
elle est désespérante
elle dit toujours bonjour comme ça
elle dit toujours au revoir comme ça
elle dit toujours j'veux ça ça ça
elle est fatiguante,
elle a de la suite dans les idées
soudain elle te dit "bonsoir à demain"
mais quand elle danse, belle, franche une reine,
elle est pour moi tout ça pour moi
un ange qui tourne autour de moi et pourtant
elle dit toujours bonjour comme ça
elle dit toujours au revoir comme ça
elle dit toujours j'veux ça ça ça
elle est fatiguante, fatiguante
intelligente, négligente,
excitante, désespérante,
attirante, pas très galante,
souriante, affligeante,
rassurante, désobligeante,
souriante, énervante,
sur la bonne pente, un rien méchante,
surprenante, menaçante, militante,
parfois charmante, très très changeante,
très importante, imposante,
correspondante, sufisante,
alléchante, intéressante.
[Un peu de toi]
J'ai accepté par erreur ton invitation
J'ai dû me gourer dans l'heure
j'ai dû me planter dans la saison
tu sais j'ai confondu
avec celle qui sourit pas
mais celle qui est belle bien entendu
et qui dit belle
dit pour moi
tu sais j'ai pas toute ma raison
tu sais j'ai toujours raison
tu sais j'suis pas un mec sympa
et j'merde tout ça tout ça
tu sais j'ai pas confiance
j'ai pas confiance en moi
j'ai pas d'espérance et je merde tout ça tout ça
si tu veux on parle de toi
si tu veux on parle de moi
parlons de ta future vengeance que tu
auras toi sur moi
disons entrecoupé d'silence
qu'on est bien seul pour une fois
qu'on est bien parti pour une danse
ça ira pas plus loin tu vois
J'ai accepté par erreur ton invitation
j'ai dû m'gourer dans l'heure
j'ai dû me planter dans la saison
Reste à savoir si on trace
un trait un point dans notre espace
tu sais j'ai pas toute ma raison tu sais
j'ai toujours raison.
[C'était fait pour s'autodétruire]

jeudi, janvier 17, 2008

Je déteste l'impuissance, bordel.

Je ne t'ai pas vue partir, j'ai jamais voulu savoir ou croire. Après tout je devrais m'abstenir de critiquer l'aveuglement des chrétiens qui croyent encore que Dieu a fait le monde, malgré les preuves scientifiques en sa défaveur. C'est grandir qui me fait du mal, étant enfant tout peut se réaliser, quitte à ce que ce soit dans l'imaginaire, tant qu'on y croit assez fort... Grandir, c'est se heurter à la réalité, l'accepter et la gérer, et ca empoisonne les enfants trop fantaisistes, trop dépendants de ces mondes de bonheur artificiels. Ca s'appelle 'le syndrôme de peter pan', plus populairement. J'ai toujours détesté cette idée, mais après reflexion elle n'est pas fausse. J'ai toujours trouvé des solutions provisoires aux surprises de la vie. Comme si les morts étaient en vacances, de façon indéfinissable, là mais loin. Grandir, c'est se rendre compte qu'ils sont réduits en poussière, dans un cimetière surpeuplé, ou éparpillés au gré du vent. C'est encore pire. Quand on voit une poussière de cendre, on pourrait se demander : qui est-ce? Comme si les problèmes n'en étaient pas, ou alors des moindres. Je jouais à la petite pauvre abattue sous la misère, pour me dire que ma vie n'était pas si mal. Comme si ma perdition sur ces plages désertes me rendait moins vulnérable, comme si partir loin faisait de moi aussi un être mort. Dialectique enfantile, une solution à tout. Pas à toi.


Saez-Usé
Almodovar - Volver
Hugo - Les misérables

mercredi, janvier 16, 2008

Catastrophe & Consolation

Effondrement deuxième. Le premier ayant été résolu par un examen qui s'est mieux passé que prévu, mais plus j'y pense et plus ca me semble du pur wishfull thinking. Et là, une putain de nuit à étudier jusque 2h, pour me relever à 5h, soi disant pour étudier mais ca a vité viré en 'vomir & pleurer'. Panique, mal de tête qui revient, crampes pas possible et les cachets sensés solutionner tout ca m'ont tout juste offert trois rencontres bien ressenties avec le sol, la porte et la barre en ferre du lit. En pleine fièvre et dans l'espoir que ca passe, je redors un peu sous l'oeil inquiet de ma ptite Tessa qui était heureusement là, et quand ca va un peu mieux je trouve rien de mieux que de regarder l'heure, 7h55, et de repaniquer. Retour à 0. De toute façon je n'avais plus le temps de relire tout ce que je devais encore relire de ce putain de cours. Des obélisques odalisques abacus acanthus tonalismes topographie trigliphes triptiques et zoomorphe difficilement concevables durant la nuit. Heureusement j'avais mon certificat médical, sinon je pouvais déjà me délecter de mes vacances bousillées. De toute façon je pourrai très probablement le faire tout de même. Ma période d'examens allongée pour une durée indéterminée, et s'ils me refoutent cet exam le même jour qu'un autre, ou avant la fin de mes autres examens ca sera du pareil au même, parce que les trois que je passe après celui de vendredi j'ai même pas pu les voir dans mon blocus.

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7 heures plus tard, calme retrouvé. Même si les larmes frôlent encore mes yeux fragiles à n'importe quelle pensée, peu importe si c'est valorisant ou négatif. Ma soeur m'a encore montré une fois de plus aujourd'hui qu'elle est l'être le plus magnifique, nécessaire, et important dans ma vie. Elle est venue, elle m'a sauvée. Elle m'a redonné un peu de confiance, un peu de sourire et un peu de courage pour la suite. Ne fus-ce que par amour pour elle, je ne pourrai jamais céder aux points de non-retour. Elle m'a emmenée chercher mon cadeau d'anniversaire, m'a offert sa présence quelques heures alors qu'elle vient de rentrer de vacances et est débordée de boulot, m'a faite manger, me calmer et relativiser. Je me suis rarement sentie aussi mal qu'aujourd'hui, et surtout pour une affaire d'études. Je me suis rendue compte, et ma famille aussi, que j'encaissais toujours tout avec une facilité superficielle mais relativement gérable. Je n'ai jamais passé d'heures au téléphone à pleurer et à désespérer, j'ai jamais autant saturé d'un sentiment de nullité, de rien-qui-va, de catastrophe & autres drames de moral. J'aime pas quand les gens s'inquietent, j'aime pas leur donner un sentiment d'impuissance que j'ai trop eu moi même, parfois je préfère même quand ca crie, parce qu'au moins on peut leur en vouloir au lieu de se préoccuper de l'émotion qu'on leur inflige. Mais c'est fini maintenant, je suis calmée et prête pour la suite, qui sera un peu plus longue et qu'il faudra gérer comme il faut quand j'aurai ma nouvelle date d'examen, et ce sans dégringoler toute échelle de moral & de confiance comme aujourd'hui. Il parrait qu'on verra. Il parrait que rater quelque chose, parfois, c'est pas un drame. Il parrait même que je dois apprendre à pardonner à moi même et à accepter certains échecs, même si leur sort ne dépend que de moi. Je ne suis pas mauvaise perdante, je n'ai pas de problèmes avec ca. Sauf quand c'est en tête à tête avec moi même, et là c'est une tolérance zéro. Un système fait pour s'autodétruire, je sais. Il faudra apprendre...

dimanche, janvier 13, 2008

Que de princes de pacotille, il n'y a que toi de vrai*

J'aime.

T'es beau,
T'es beau parce que t'es courageux,
De regarder dans le fond des yeux,
Celui qui te défie d'être heureux.
T'es beau,
T'es beau comme un cri silencieux,
Vaillant comme un métal précieux,
Qui se bat pour guérir de ses bleus.
C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon coeur,
Qui forcent ma joie,
Quand je pense a toi,
A présent.
J'ai beau,
J'ai beau me dire qu'au fond c'est mieux,
Même si c'est encore douloureux,
Je n'ai pas de recoin silencieux.
C'est beau,
C'est beau parce que c'est orageux,
Avec ce temps je connais peu,
Les mots qui traînent au coin de mes yeux.
C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon coeur,
Qui forcent ma joie
Quand je pense à toi,
Toi qui sors de scène,
Sans armes et sans haine,
J'ai peur d'oublier,
J'ai peur d'accepter,
J'ai peur des vivants,
A présent.
T'es beau...

Pauline Croze - T'es Beau

vendredi, janvier 11, 2008

♥There's a million stories♥


Havana Nights♥



Je sais bien, ça a l'air d'un film pour filles banal qu'on ne regarde qu'une fois, qu'on trouve beau parce que Diego Luna est une bombe et on envie Romola Garai qui danse dans ses bras. C'est une histoire assez américaine, et typique, peut être, mais j'adore. Mille fois que je vois ce film et je ne m'en lasse pas. Jamais. Il me fait un effet magique qui aurait peut être du disparaître avec l'âge, mais mes 19 ans en ce jour acquis prouvent encore le contraire. Ce film m'a fait oublier ma fatigue, le fait que je passe mon anniversaire et les 3 prochaines semaines à des centaines de kilomètres de chez moi, que j'ai un peu foiré mon examen de philo aujourd'hui, que mes yeux sont explosés et ma soeur peut être entraîn de se faire manger par un lion quelconque. Il m'a redonné goût à de vieux rêves. Je viens de le regarder, et s'il n'était pas si tard je le regarderais bien encore une fois. Il dure 1h26, et j'ai mis 2h30 à le regarder tellement je fais repasser les plus beaux passages. Au diable les philosophes, la vie est tout de même vachement plus gaie quand on n'est pas enchaîné dans des principes rationalistes, sceptiques ou autres empiristes. Alors oui, je fais des études de con pour lesquelles j'aurai tout sacrifié, scouts, danse, musique, amitiés.. Et peut être que même ca c'était pas assez, peut être que je n'y arriverai quand même pas, et si c'est le cas, je déplorerai le temps perdu et j'en tirerai les leçons que je sais déjà : il faut JAMAIS abandonner ses rêves! Même s'ils impliquent la rupture avec la norme, avec les attentes et les soi-disants principes. Ca peut vous sembler l'utopique réflexion d'une vieille romantique qui vient de vivre 2h30 d'American Dream façon ailleurs, mais c'est tellement plus que ça. Quand je l'ai vu la première fois, j'avais effectivement 14-15 ans. Je me rends compte maintenant qu'il a dès ce moment là confirmé mes envies d'ailleurs, de liberté, d'expression. J'suis née du mauvais côté, même si ca dépend comment on le voit, et j'irai trouver ce qui m'attend. Seul inconvénient: je me refuse au tourisme. On verra donc avec le temps (ou en fin d'année, ca dépend^^) comment faire. Mais quand on a la volonté, le 'Comment', c'est qu'une question de patience et d'insistance. Il y a des tas de gens chaque année qui partent admirer les pyramides, les trois mille sortes de serpents africains, qui étalent leur pouvoirs d'achat devant des gens qui rampent dans la misère, qui vont se la couler douce au club med en Tunisie alors qu'ils sont racistes comme pas deux. Avec toutes les variantes possibles, évidemment. C'est pas ca que je veux. J'm'en fous des pyramides, des musées pleins de peinture (je sais, ca rime pas avec mes études, tant pis) Il n'y a pas de plus beaux musée, de plus belle histoire qu'un peuple qui vit. Une mentalité qui est naturelle, une vie qui est naturelle, simple, au jour le jour comme je l'ai trop appris, envers et contre moi même puisque ce n'est pas comme ca qu'on vit ici. Tous ces malaises, ces étonnements, ces manques, c'est peut être juste ça... Au lieu de la passer seule dans mon petit 'chez moi' ridicule de 14 m² et des poussieres, rempli de bouquins douteux et de tonnes de vitamines, je l'ai passé en tête à tête avec mes rêves. Alors c'est décidé, si c'est pas pour moi cette ptite vie d'étudiant, j'm'en vais, et sinon, les années qui m'en séparent m'aideront à mieux organiser. En réponse à ça j'ai déjà entendu que j'aurais du faire de l'antropologie, alors. Très peu pour moi, merci. J'crois qu'en 5 ans de bourrage de crâne tu pourras jamais comprendre comment on vit quelque part, ne fus ce que quelques mois entre la population.


Il n'y a pas d'étoiles ce soir, et de toute façon le toit de la maison d'en face gâcherait toute vue, mais si je regarde le plafond je pourrais y voir le réflet de celles qui brillent dans mes yeux. Ce soir je me rends compte qu'il est bon de se remettre en doute, mais pas de trop. Les choix, mêmes durs que j'ai faits sont bons. Il faut laisser personne briser vos rêves, même avec les meilleures intentions!


Sur ce je vous souhaite une bonne nuit, et je vais tenter de dormir pour me lever de plus belle demain et attaquer deux cours horribles. Je vous envoie des bisous, des rêves et de la liberté de penser.♥

vendredi, janvier 04, 2008

Waiting*



J'ai mal. Parce que je ne m'attendais pas à ça. Je croyais à une histoire banale jusqu'à ce qu'elle se passe devant mes yeux sur cet écran. J'étais dans chacune de ses larmes, et tu étais dans chacune des miennes. J'ai l'impression de sentir la pointe de l'épée sur mon coeur, et à relire ces mots mon ventre se noue. L'air me manque. Tu me manques. Et si cette légende confirmait mes pensées, à quoi tout cela servirait-il? Faire des efforts, subsister, être courageux, sourire même quand on n'en a pas envie, avaler ses larmes, réussir ci et ça, répondre aux attentes, croire en... Je ne sais même plus en quoi je devrais croire. Demain? Un monde meilleur? Que tu reviennes? La force du temps? ... Tout me semble utopique et vain ce soir, la mélancolie ronge tellement que parfois je voudrais qu'elle en finisse avec moi, que la dernière page se tourne et le livre se ferme. Que tout ça soit une belle et triste histoire rangée dans un placard poussiéreux, à laquelle on rêve lors de soirées solitaires. Je voudrais disparaître dans ces pages, devenir un être d'encre et de papier, avec une âme d'encre et de papier. Mes yeux se ferment. Je voudrais aller au bout du monde et plus loin encore pour m'asseoir dans le noir et regarder les étoiles. Elles sont l'unique maigre consolation qui reste, puisque l'on ne sait pas ce qu'elles nous réservent. J'ai mal.


I wonder by my troth, what thou, and I
Did, till we lov'd? Were we not wean'd till then?
But suck'd on countrey pleasures, childishly?
Or snorted we in the seaven sleepers den?
T'was so; But this, all pleasures fancies bee.
If ever any beauty I did see,
Which I desir'd, and got, 'twas but a dreame of thee.

And now good morrow to our waking soules,
Which watch not one another out of feare;
For love, all love of other sights controules,
And makes one little roome, an every where.
Let sea-discoverers to new worlds have gone,
Let Maps to other, worlds on worlds have showne,
Let us possesse one world; each hath one, and is one.

My face in thine eye, thine in mine appeares,
And true plaine hearts doe in the faces rest,
Where can we finde two better hemispheares
Without sharpe North, without declining West?
What ever dyes, was not mixed equally;
If our two loves be one, or, thou and I
Love so alike, that none doe slacken, none can die.


John Donne, The good morrow

jeudi, janvier 03, 2008

Charlotteke*







Ma Cha :) On n'a pas l'même âge mais c'est pareil, quand on rencontre des gens bien on n'regarde pas à ça! Un peu plus d'un an que je te connais, et ça n'a été que du bonheur! Tu m'as surprise, ainsi que toute ta ptite famille d'ailleurs, à être si ouverte d'esprit, chose rare par ici. Et puis toutes nos petites soirées, conneries et (on peut le dire^^) beuveries... J'ai adoré Dour, les soirées aux scouts, Noël et le Nouvel An, l'annif de Gayou l'année dernière^^, mon annif ^^², et les ptits verres chez Louise (specialement celui avec Ludo, Piou, et la terrible admiratrice de Ludo^^). Et puis merci pour ta confiance, que ce soit pour me confier tes petits secrets ou alors les clés de ta maison :D

Je t'adore ma belle (mais tu le sais hein, depuis le nouvel an^^)


Tu reviens quand tu veux gerber dans mon évier avec Jess ;-) Et pendant les vacances de carnaval, je vous attends à Gand toutes les deux!!


Bizouw



Photos dans l'ordre de la montée, de la soirée à Herbeumont avec Jess, et du Nouvel An

mercredi, janvier 02, 2008

Un peu larguée, un peu seule sur la Terre

J'aime mieux quand c'est toi qui chantes.

Encore un jour qui se lève
Encore un jour inutile
Où la vie balaie les rêves
Alors qu'ils étaient tranquilles
Les bateaux quittent le port
Quitte à ne jamais revenir
Poussés par des vents plus forts
Comme ceux qui t'ont fait partir
Et du passé qui s'endort
Et plus rien à retenir

Encore un soir qui s'achève
Dans cette chambre immobile
Et pourquoi me leverais-je?
Et pour qui le faudrait-il?
C'est du passé qui s'endort
Je n'ai plus qu'des souvenirs.
Je t'aime bonhomme:)

mardi, janvier 01, 2008

31.536.000 secondes*

Je n'ai pas de bonnes résolutions. Je devrais peut être, mais je ne les tiens jamais, donc bon. 2007 a été une année d'extrêmes opposés. Elle a marqué des fins et des nouvelles étappes, comme la fin de ma rhéto et la réussite de mon permis de conduire, ma rentrée à l'unif, mes 18 ans, mais aussi une inconscience et un malaise dérangeants. J'ai aussi remarqué que les gens ne gagnent pas toujours à être connus, la déception d'années d'aveuglement est assez lourde. Jill est parti, Sam est née. Deux mois d'été fantastiques, mon premier Dour, première vue du Portugal, et des nouvelles têtes qui sont devenues importantes en un an. Des erreurs et de l'incompréhension, comme des fausses notes qui minent une belle partition. Et ces derniers mois l'abandon progressif de nombreux rêves. 2 grosses bronchites inoubliables qui m'ont fait découvrir la bénédiction de poumons sains, du sang qui s'arrange vraiment bien pour la fin d'année, un estomac qui semble perdre ses fonctions, et des grosses interventions dentaires qui ne sont pas encore finies^^. C'est pas très long, un an, mais il s'en est passé des choses. C'est un jour comme les autres, mais il fait réfléchir quand même. Encore un an de parti...
Je sais bien que je gaspille mon temps avec minutie, et ca me désole. Je ne sais pas l'offrir à des projets trop étouffants, ni à la fantaisie de mes rêves. En plus j'ai la dérangeante impression que j'aurai bientôt à le regretter, et qu'il y a quelque chose qui va mal se passer. Juste une impression, qui a toujours été relativement fiable.

Je vous souhaite que du bonheur pour cette année, et je me permets de m'en souhaiter aussi.

Y a d'la joie*




Nouvel An. :)




Mes parents ont eu raison d'insister que je sorte d'ici. Avec tout mon stress et ma fatigue, il m'a pas fallu une heure pour être vraiment.. En forme^^. Les discussions les plus hallucinantes, et des rires, plein de rires. En même temps, avec les scouts c'est que du bonheur. Tellement même que m'en passer trois mois a été dur et j'y retournerai après mes examens. Il faut vivre quand même!


-Eve t'es toute rouge là c'est quoi? Ahhhh O_O


-Tu bois de l'eau?! T'es sure que tu veux de l'eau?!


-Allo Olivier? Ah non moi c'est Evelien^^


-Gotal regarde ta bouffe!


-Tu sais pas danser le Tango! Toi non plus :D


-C'est pas parce que j'ai bu hein que je dis ca, c'est l'émotion! D'accord...


-A minuit on va chez mes grand parents et on danse autour de la table en chantant à la queuleuleu. Mais qu'est ce que tu racontes..


-Cha il faut que je te dise... :D


-La fille en bleu... Ah oui mais ca fait 6 ans ca! Ca m'a traumatisé j'en mets plus ^^


-Qu'est ce que tu fais?! Ehh je sais pas non plus


-C'est quoi cette espece de.. je sais pas quoi? De la purée Eve, de la purée :D


-T'as déjà mangé? T'en veux pas un peu? Non merci j'ai déjà mangé et tout revomi, non merci :D


-Tu racontes n'importe quoi. Mais non, mais non :D


-On va aller faire le tour de l'Afrique en septembre. Oh ben je viens avec si jrate mes études. Non mais Eve, c'est un truc auquel on a beaucoup réfléchi et tout! Ah mais moi aussi ^^ :D


-Une jolie fille comme toi et t'as pas de copain?! Et le grand blond là bas? Ah non, lui il court après votre fille :D


-Maud qui prend des photos avec mon appareil et qui ne prend que des dos qui dansent :D


-Ils sont beaux tes cheveux! Et vasy que jte déballe l'affaire de mon seche-cheveux qui s'éteind quand on le pose et qui se rallume quand on le reprend :D


-Tu rentres maintenant?! A pied?! Oui, et je l'ai pas mal regretté^^




Et c'est loin d'être fini. Genre 'Je vous aime' :D




J'ajouterai juste une petite note subliminale qui sort du fond du coeur: Va te faire foutre. A tout jamais.