Something Else

Looking down on empty streets and all she can see Are the dreams all made solid, The dreams made real All of the buildings, All of the cars Were once just a dream In somebody's head She pictures the broken glass She pictures the steam She pictures a soul...

dimanche, décembre 30, 2007

Mes yeux sont abîmés, mon coeur perd la raison*


De petites lettres pour une petite mine. Allez reviens maintenant, c'est fini, ca a duré trop de temps. J'en veux pas des adieux, ni des 'à plus tard'. J'te voudrais ici, maintenant, j'en ai assez de cette attente insensée, de ces mots forcément perdus. J'traine mes secrets et mes angoisses, mes peines et mes promesses, depuis trop de temps maintenant. On peut parler d'éternité, de souvenirs, mais les mots ne remplacent pas la vie... Je te cherche partout, et un rien me rappelle à quel point c'est sans issue, sans espérance. Je vis le summum du doute, je ne sais pas, je ne sais plus. Je n'ai qu'une envie, qui est de partir, de fuire ma mémoire et de chercher ailleurs ce qui pourrait m'apaiser. Il parrait que l'on ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où on va, mais marcher toujours sans but, c'est étrange, et au bout d'un moment on se demande si l'on ne serait pas perdu. Demain à minuit commence une nouvelle année. Sans toi, sans eux, sans elles. D'y penser je me sens devenir malade d'impuissance et de malaise. Je vais dormir. Il parrait que la nuit apporte conseil, moi elle ne m'apporte que des visions de terreur émotionelle, entrecoupées de rêves utopiques et insensés.

samedi, décembre 29, 2007

I have lost all of my believe you see*


Spend all your time waiting
For that second chance
For a break that would make it okay
There’s always one reason
To feel not good enough
And it’s hard at the end of the day
I need some distraction
Oh beautiful release
Memory seeps from my veins
Let me be empty
And weightless and maybe
I’ll find some peace tonight
In the arms of an angel
Fly away from here
From this dark cold hotel room
And the endlessness that you fear
You are pulled from the wreckage
Of your silent reverie
You’re in the arms of the angel
May you find some comfort there
So tired of the straight line
And everywhere you turn
There’s vultures and thieves at your back
And the storm keeps on twisting
You keep on building the lie
That you make up for all that you lack
It don’t make no difference
Escaping one last time
It’s easier to believe in this sweet madness oh
This glorious sadness that brings me to my knees
In the arms of an angel
Fly away from here
From this dark cold hotel room
And the endlessness that you fear
You are pulled from the wreckage
Of your silent reverie
You’re in the arms of the angel
May you find some comfort there
You’re in the arms of the angel
May you find some comfort here

vendredi, décembre 28, 2007

Myfingerisonthebutton.

... et jusqu'à m'exploser le coeur, j'en ai plus rien à foutre ...

Non, vraiment. Et c'est peut être ca que tu n'as jamais compris. Il n'y a qu'un nom qui résonne dans ma tête. Et j'ai beau chercher à croire ailleurs, je n'y réussis pas. J'y crois pas, c'est tout, même si je le voudrais parfois, ca n'aboutit qu'à des minimélodrâmes risibles et embarassants.
Peut être, un jour. Et je ne vais pas multiplier les soucis parce que tu ne comprends pas, donc d'ici là, je m'en fous.

mercredi, décembre 26, 2007

Alibies, for coming late & telling lies.

Résultats d'une journée d'étude: Je sais encore faire le poirier, même en tombant contre le piano. J'ai une bosse, lui pas. Je sais maintenant un peu mieux qu'avant que les premiers chevaliers n'étaient pas romantiques comme on l'imagine, c'était des brutes sanguinaires vulgaires et horripilantes. Eh ouais. J'ai passé ma journée au riz. Ce matin, après une bouchée de corn flakes j'ai compris qu'il était temps, hélas, de calmer mes intestins. Quel mot horrible, intestins. Et puis comme ca, je saurai mieux me concentrer, les calmants ca endort un peu. On va dire que c'est pour ca que je waiste my time avec professionalisme depuis le début de la semaine. Je suis très Admiral Freebee aujourd'hui. Va savoir pourquoi, mais je me suis réveillée avec eux en tête. Begging for serenity now. J'ai oublié ta photo à Gand, et je dors mal. J'allume des bougies presque tous les jours, c'est qu'on y deviendrait accro. D'ailleurs, en parlant de dépendances, une journée sans caféine, c'est dur. Pour remplacer le chocolat, mon papa m'a ramené un super petit cadeau, un petit kit de produits de bain au chocolat. Ce soir j'essaye le bain mousse, je vous en donnerai des nouvelles. Un bon petit bain bouillant à m'en faire perdre conscience de tout ce qui n'est pas vital.
Soon I'm gonna leave my rags 'n' run
I'm gonna leave my rags 'n' run
And the big times they're talking about
Well now I know
They have not even yet begun
Have not even yet begun
Yet begun
O-o-ow, ow, I'm betting on a miracle again
O-o-ow, I'm betting on a miracle again
O-o-ow, I'm betting on a miracle again

Ce que j'fais là moi, je sais pas..


C'est moyennement dubitative que je m'adresse à vous aujourd'hui. Je sais, ca ne veut rien dire, mais après tout je ne cherche pas de sens, j'ai compris que c'était une tâche ingrate et peu fructueuse. Le sens, j'ai décidé de laisser tomber. Je me contenterai d'hasards et d'envies. Ou pas, parce qu'après tout, étudier du soir au matin, même si on n'y voit pas de sens il doit y en avoir un, c'est sur. Sinon, à part ca, Noël cette année a été moins pathétique que l'année dernière, et pire que les autres. Le 24, après de brèves obligations qui se sont montrées très chouettes, j'ai fait un peu la fête avec Cha. Ca faisait tellement longtemps :) Et puis après une petite heure de sommeil, me voilà sur un quai de gare glacé, à 6h45, pour partir répondre aux attentes familiales à l'autre bout du pays. Mamypapa, chez qui on a pris l'apéro a été merveilleuse comme d'habitude, j'ai toujours du mal à partir de chez elle tellement on y est bien, mais bon. Ensuite en route vers famillemaman. Cette année on a changé de formule. Au lieu de la petite dizaine de plats bombastiques qui défilaient devant notre nez, on a pu aller choisir nous même dans de jolis et nombreux buffets ce qui nous nourrirait en ce jour festif. En même temps, avec 3 végétariens, une macrobiotique pas très nette et deux autres qui se sont faits enlever les 9/10 de leur estomac afin de perdre leur surpoids, et qui ne peuvent donc plus manger de sucre ni manger plus que quelques cuillères à la fois, eh ben ca devenait dur de faire plaisir à tout le monde. Et puis comme ca aussi on choisit combien on mange. Résultat: je me suis régalée d'une petite soupe toscane, d'une mini entrée avec de la salade et un peu de poisson, et puis de quelques tortelinis aux fruits de mer dans une petite sauce au crabe. Entre les plats, et tout le reste de l'après midi, je l'ai passé avec la personne qui est de loin la plus intéressante de toute cette petite troupe : Ma toute petite cousine qui va bientôt avoir un an. Elle a surpris tout le monde à me reconnaitre après 4 mois. Quand elle m'a vue elle a commencé à hurler de rire et à tapper dans ses petites mains. On a donc passé l'après midi à terre nous deux, histoire de réduire la différence de taille. Son jeu préferé c'est "je jette, et tu ramasses", et ca l'a amusée jusqu'au moment de changer sa couche, et où il m'a fallu beaucoup de patience et quelques pieds dans la figure avant de savoir lui remettre son collant. A table j'étais face à mon parrain qui a perdu 40 kilos et qui ressemble maintenant à un pauvre vieil homme malheureux. De plus, sa mémoire a fondu avec son ventre, parce qu'il a de nouveau oublié que j'étais sa filleule. Enfin c'est rien, depuis le temps que je n'attends plus rien de lui... Heureusement j'ai ma soeur, ah ca oui, pour avoir une soeur j'en ai une. On dit que nulle amie ne vaut une soeur, mais c'est pas suffisant, puisque rien ne vaut une soeur, pas tout l'or du monde, pas le bonheur le plus total, rien ne vaut ma soeur. Son avion décolle dans deux heures et pendant trois semaines, je vais devoir m'en passer. Elle me manque déjà, et l'imaginer entre les lions et les serpents ne me rassure pas davantage. Je ne vous fais pas de discours sur Elle, vous savez. Ou pas, mais moi je le sais, et mieux encore, je le ressens. Sinon on a du applaudir la venue au printemps d'un nouveau petit cousin, un frêre pour ma cousine chérie. Il va avoir dur dans une famille de femmes, deux mères et une soeur.. Enfin soit. C'est des choses qui arrivent (pas souvent). Tout comme un système digestif qui marche pas. Cette fois, c'est vraiment bien foutu. En attendant de voir le specialiste en janvier, je vais devoir laisser tomber tout ce qui est sucreries, graisses superflues, biscuits, coca light, café et alcool. Ca ne me fera pas de mal, c'est vrai, mais rien que le fait d'y penser c'est comme un gros soupir. A se demander si parfois tout peut aller comme il faut, sans écorchures, dans petits problèmes qui minent l'humeur. Sans malaises rongeants, sans démotivation. Je vous laisse sur un goût amer, avec des petits doutes ici et là. Avec des pensées plein la tête pour tous ces petits anges, jouant avec la question "si je ressentirai ce malaise toute ma vie comme ca, par moments, sans raison, je ne sais pas si.."

Photo d'été, j'attends celles de Noël.

*

samedi, décembre 22, 2007

Ice Ice Baby!

Ne vous étonnez pas si vous me voyez avec une lèvre inférieure gonflée et violacée. Je n'y ai pas injecté le produit magique non, et la couleur n'est pas due à une erreur de goût. Je me la suis mordue cette nuit, à la sortie d'un rêve un peu criminel. C'était une horreur monumentale. En plus, le gel et la fermeture des pharmacies rurales le samedi ont fait que s'y est fissuré une belle petite ligne. Soowww sexy. Mes journées sont assez improductives, et je me rends compte qu'en fait, 2 semaines de blocus pour 7 examens, c'est utopique. Que l'unif, c'est utopique tout court, et qu'il ne faut pas y chercher une ouverture d'esprit. On t'écrase tellement sous la matière que tu n'as même pas le temps d'essayer d'y apprendre des valeurs humaines, de l'ouverture d'esprit et tout ce qu'on prétend nous y inculquer. C'est une simple industrie massive et élitaire. C'est pas nouveau que vous me direz, mais je découvre et je suis un peu désilusionnée. A prendre avec du sel sans doute, puisque le moment est bien choisi pour douter, quand on entame une telle souffrance, on fait mieux d'aimer ce qu'on fait, histoire de ne pas se priver de vacances pour rien. Pour ma part je ne sais pas, janvier me dira si je commence à construire mes plans b et c, et mars validera ou détruira le plan B.

Sinon, c'est les fêtes. Ca implique que des milliers d'oies ont rendu l'âme, apaisées de la souffrance du gavage qu'on leur a fait subir pendant des mois pour orner écoeuremment vos toasts grillés. Je n'ai jamais adoré les fêtes mais cette année je serais vraiment heureuse de boire une petite coupe de champagne ci et là dans une ambiance festive et détendue, mais il n'en sera rien, ou alors vraiment que très peu, surtout pour le champagne. Mardi Noël en long et en large dans l'un ou l'autre chateau réservé à l'élite mondaine. Ca aussi, ca m'écoeure, même si le moment sera probablement très chouette. Revoir ma toute petite cousine qui va déjà avoir un an, dire aurevoir à ma soeur qui passera le restant de l'hiver en Namibie, et j'espère qu'elle en reviendra non abimée par des bêtes diverses. (surtout quand elle me dit qu'elle aimerait bien caresser une fois un lion ou une panthère, ou même le fait de savoir qu'ils dorment sur le toit de leur jeep durant le safari, je m'inquiete.) En plus de ca, cette année on a droit au choix des plats, qui seront toujours en aussi grands nombres, mais au moins on ne me présentera plus de foie gras, plus d'huîtres, plus de mousses de poissons en tous genres, et plus de gibier rôti! Joie! Sinon je n'ai toujours rien à me mettre pour ce jour et ca ne m'inquiète pas. Je déplore déjà les cris et questions des tantes sur mes superbes études, et leur infinie confiance en mes capacités, c'est vous parler d'utopies..

Enfin soit. Je vais aller m'enrhumer dehors à essayer d'attrapper le mini chat qui se promène ici depuis quelques jours, avant de prendre un bon bain bouillant avec du bain mousse au chocolat, ca a l'air sympa.

mercredi, décembre 19, 2007

Explosion Energétique

Je suis frustrée. J'étudie depuis 3 jours, mais pas encore assez parce que je n'arrive pas à me lever. Je bois minimum 1L de coke par jour, j'ai des drôles d'envies comme manger 10 mandarines d'affilée, vouloir faire le grand écart à n'importe quel moment, écouter le nouvel album de britney spears, essayer si je sais encore faire la roue, imaginer ce que je pourrais faire si je ratais mes études, et j'en passe. Qu'est ce que ca va être dans 3 semaines?! Par contre, analyses sanguines du trop top, rien à redire et j'en suis contente! Après les exams je pourrai aller redonner mon sang! =) Je suis toute nerveuse, je tremble, il faut que je bouge! Et je peux pas aller courir parce qu'il a gelé dehors et ca glisse! Va falloir trouver autre chose pendant 5 semaines!

Bisous & courage à tout le monde qui étudie


SebastiAn - Walkman

lundi, décembre 17, 2007

Souvenir =)


Un souvenir qui m'a fait sourire, puis même éclater de rire tellement c'était bien.


Gamins: Ehhhn ils sont amoureux!


Toi: Oui et alors?!



Toute l'après midi je l'ai maudit de toutes mes forces et je disais à Elle (qui me manque quand même maintenant) que je n'irai plus jamais, que je ne me ferais plus avoir, et au beau milieu de mes discours je reçois un petit sms et j'y vais quand même^^. Et heureusement d'ailleurs =)


Je comprends votre étonnement quant à mes rires, mais il fallait être là, sinon on peut pas comprendre:)


(et un vieux sourire en cadeau)

dimanche, décembre 16, 2007

Absences*


Je ne sais vraiment plus ce que je fais. Je sais, c'est pas vraiment le moment de se remettre en question, mais ca prend le dessus. J'ai besoin d'un but, d'une raison, et je n'en trouve pas. Avoir un diplôme universitaire, ca va me mener à quoi? A gagner un peu plus d'argent dans un monde capitaliste, bon. Et à perdre 5 années de ma vie qui peut s'arreter à tout moment. J'ai l'impression que je ne vois partir que des personnes qui avaient des projets plein la tête, ce qui devrait m'inspirer, mais tout au contraire, ca m'immobilise. Je suis en saturation émotionelle, je n'en peux plus d'entendre ces voix. Ecouter quelqu'un tout en sachant qu'il n'est plus là, c'est tellement étrange. C'est vraiment des moments immortalisés, et ca me glace le sang. Ce weekend je reviens sur mes pas, je me vois coupable de préjugés qui ne s'avèrent pas correctes. Comme quoi, c'est tellement facile de tomber dans l'opinion publique, soit du côté des partisans, mais à mon âge bien plutôt du côté de la critique incessante. Ta voix sur mon ipod me donne des vertiges. Et ca me rapelle d'autres souvenirs, je regarde ces vidéos et je me dis que ce n'est pas possible, toujours pas, toujours plus. Je m'attends avec un naturalisme dérangeant à ce que vous reveniez, et en même temps je me rends très bien compte que ce n'est pas possible, et que ca n'arrivera Jamais. Ca me déchire, je n'arrive pas à accepter, puisqu'il n'y a rien à comprendre. Je ne crois pas que c'est une question de temps, cette hypersensibilité semble être bien installée et pas prête à décamper. Est ce que je vais toujours traîner ce profond malaise, ce mal de vivre, ces questions plein la tête, auxquelles il n'y aura jamais de réponse? Est ce que je serai toujours instable, lunatique, et tellement sensible qu'un rien me fait écrouler? Alors pour trouver une réponse que je n'ai toujours pas trouvée, je cours, j'accumule les erreurs, mais après tout, ce n'est pas pire que l'inertie de ma raison. Alors, c'est promis, si je n'y arrive pas, je prends la route des rêves, pour peu que ceux ci parviennent à chasser les cauchemards qui hantent mes nuits, et se glissent même dans la moindre de mes absences au monde. Le temps d'un songe, l'horreur se déroule devant mes yeux, encore et encore. Je les vois partir, encore et encore, de façon inattendue. Ca me terrorise. Mon estomac se noue, je tremble, et j'attends que ca passe. Ma fantaisie qui jadis donnait de si belles idées, est maintenant entièrement au service de la mort qui se glisse là où elle peut, sous les formes les plus douloureuses. Vous me direz que "c'est comme ca", et au final cette explication n'est pas pire que celle qui se justifie par la génétique, ou par des causes obscures inidentifiables. Mais quand je vois les histoires de ces enfants, ces jeunes personnes qui meurent à une fréquence beaucoup trop régulière, mon sang ne fait qu'un tour et j'ai vraiment mal, même si je ne les connais pas. Quand j'entends une chanson de Gregory Lemarchal, quand je passe devant 'les petites tombes' quand je vais promener, quand je viens voir la tienne, quand j'imagine les cendres de cette petite fille parmi les dauphins dans la mer, quand je regarde toutes ces photos, que j'écoute les chanson qu'il chantait rien que pour moi, quand je pense à tous ces enfants qui meurent de faim, de soif, et d'abandon, parfois pas tellement loin d'ici, j'ai mal.


J'essaye de me reprendre, mais putain ce soir c'est dur.



Vivo per lei...

vendredi, décembre 14, 2007

Too late to apologize

Ouah. Je suis crevée. Depuis mon réveil (forcé) ce matin, j'avance à petits pas dans ma journée. Doucement, sans me brusquer. Mais on a été au cours! Et on y retournera tout à l'heure. Dernier cours du semestre, et demain on commence à étudier du matin au soir. Depuis hier j'ai l'impression d'être dans un rêve étrange qui me plait et qui me fait peur à la fois, et dont je voudrais sortir, ce fut un enchainement d'évenements agréables, surprenants, douteux, et râlants. A 16h, après les cours, dernière 'flânade' dans les rues commerciales. Pour moi, la magie de noel, c'est pas tant les bonhommes de neige rouges et clignotants qui ornent les maisons, mais bien plutôt les robes magiques qui ornent les vitrines, et les enfants au bras de leurs mères, tout émitoufflés de la tête aux pieds. La recherche de cadeaux, comme une chasse au trésor collective et monumentale. J'ai trouvé celui qui me manquait, mais par contre je n'ai toujours rien à me mettre pour noel, qui s'annonce, comme tous les deux ans, sous le signe de l'abondance décadente. Mais soit, c'est l'ambiance qui compte. Après, on a fait de délicieux scampis. Heureusement, parce que faire mi-gand à l'arriere d'un vélo qui possède un porte bagage de facilement 30 cm de large, avec en plus toutes les bosses, c'est peu agréable. Petit souper-copines chouette, même si c'est petit ici. Tout va bien, je fais écouter une belle chanson en démonstrant mes talents de chanteuse sur le passage "Marry me, marry me" pour me faire dire ensuite "Euh Eve, c'est Bury me :D" Hmm. De toute façon, le chanteur est Marry me quand même ^^ S'en suivent les 40 minutes habituelles pour dompter ma chevelure rebelle, et puis 3 "retours en route" parce que j'oublie toujours plein de choses (genre: le cadeau pour l'anniversaire, mon gsm, les tickets d'entrée pour le culture club, fermer le gaz,.) Anniversaire sympa, malgré l'indigestion collective des scampis. Et puis et puis et puis :D Direction CULTURECLUB :D Enfin il a fallu attendre que Tessa se change ( 20 x, au moins), que ses cokotteurs, pas très sobres et un peu petés soient prêts, et qu'on retrouve tout le monde pour partir. En route, une discussion sympathique avec un garçon tout à fait ivre et peté, agréable mais en piteux état quand même. C'est là que je me rends compte de mon état pendant cet été.. De quoi réfléchir mais soit, on n'était pas partis pour ca! Rencontre avec 2 demoiselles qui ne savaient pas que la soirée était soldout et qui ont eu l'immense chance de nous rencontrer puisque nous avions 2 réservations de trop :) Après une longue attente dans le froid et un désagréable trajet en bus, nous voilà au palace de l'électro. Enfin, en bas il y avait du commecial rnb en pleine puissance, mais en haut.. c'était le rêve :) Un peu petit et surpeuplé mais la musique a vraiment, vraiment assuré! Les Turbo Pascals, vraiment, c'était top :) Même qu'on a eu des badges ^^. On a vu les jumeaux qu'on voit où qu'on aille, et on a bien pu rire des talents de danseuse d'une certaine demoiselle. Vers 4h on fatigue, et on rentre. Je dors chez Tessa comme prévu, parce que ca m'évite de devoir traverser tout Gand en vélo toute seule à cette heure là, et puis c'est bien plus près. Seulement voilà, elle est dans un kot où il est interdit de faire dormir des gens chez soi, et il y a un concierge qui veille à tout ca avec une caméra placée à l'entrée. Heureusement, elle est au rez de chaussée. Je rentre donc tant bien que mal par la fenêtre sous les yeux étonnés de deux saoulards trainant par là. Et puis ce matin, ce fut dur. Depuis l'ouverture douloureuse de mes yeux tout gonflés par la fumée d'hier, je parle un mélange de français - flamand. Des verbes français aux règles de syntaxe flamande. Du joliii. Et maintenant, je suis au kot, dans le froid et sans eau, avec une bonne heure devant moi pour tout ranger, nettoyer, et mettre toutes mes affaires dans un tout petit sac. Ah oui, parce que depuis hier soir on n'a plus d'eau, puisque ca coulait dans la chambre en dessous des douches. Plus d'eau = plus de douche, plus de toilette, plus d'eau du robinet. Et aujourd'hui le plombier ouvre tout pour trouver le problème et ils ont fermé le gaz aussi par sécurité. Joie. J'ai pas assez de mes deux mains pour atrapper mon courage qui s'enfuit, et commencer mon petit boulot.

Petites chansons d'hier (et d'aujourd'hui, et de demain)

30 seconds to Mars - The Kill
One Republic - Apologize

mardi, décembre 11, 2007

Dreaming away...

I don't know when i'll be coming home
'cause you don't have the time
you don't know where i am coming from
'cause you don't care

Thinking about what i should have done

now seems so wrong
taking off for the second part
it feels to me like a brand new start

Wasted my time when I was away

but as people say
only fools never change their mind
they sit and wait for better times

I'm coming home
it's not something you know about
but it is allowed

jeudi, décembre 06, 2007

Bring me back to you*


J'ai envie de hurler. De toutes mes forces, juste pour m'épuiser, et qui sait, m'apaiser. Je devrais étudier, mais je ne tiens pas en place. Je cherche désespérement quelque chose qui est remarquablement absente, et je ne sais pas quoi, je sais juste que je suis agitée et triste. Et puis la saison, qui m'avait relativement épargnée jusqu'ici, a trouvé bon cette semaine de me bombarder de tous ces microbes. Et puis il y a ces chansons, entrainantes, obsédantes, qui m'amènent à des issues différentes. Angie, Angie, when will those clouds all dissapear? Angie, Angie, where will it lead us from here?


Je passe de l'euphorie à la désillusion, et je ne trouve pas le lien qui les unit et qui me fait sombrer d'un excès dans l'autre. Bientôt j'aurai 19 ans. Je n'arrive pas à y croire. Après il faudra penser aux 20 qui me font horreur de leurs 390 jours qui m'en séparent. Heureusement, je peux m'empêcher de penser plus loin. Je suis entourée de personnes à idéaux constamment, heureusement qu' Elle est là pour partager mes doutes. Une de mes meilleures rencontres ici. Mais même elle a des projets, bien que vagues, pour l'avenir. Tout le monde semble savoir où la vie va les mener, ou semble du moins savoir ce qu'ils aimeraient en voir. Moi je ne veux rien. Je retombe toujours sur une intrigue, un noeud impossible. J'étudie. Des tas de choses inutiles et interessantes, juste pour avoir un diplôme dont je sais que je ne ferai rien. J'ai l'impression d'exister comme un fantôme, d'avoir une force en moi qui m'interdit aux rêveries d'un futur potentiel. Et puis, cette certitude..


Ce que j'aime en ce moment se résume à l'eau chaude. Que ce soit celle de la douche qui brûle violemment mon corps ou celle du thé que je bois à longueur de journée et qui me fait perdre l'équilibre. En opposition avec l'eau froide, c'est à dire le déluge qui semble peser au dessus de ma tête. J'aime toujours autant la pluie qui tombe à petit bruit sur la fenêtre lorsque je m'endors, mais étrangement il ne pleut jamais quand je vais dormir. Il pleut quand je dois aller en cours, quand j'arrive juste quand le feu passe rouge, quand je veux aller au sport, quand je dois aller à la bibliothèque. Quand je suis à l'intérieur, il ne pleut jamais. Bien qu'à l'intérieur, il pleut, mais ca, c'est une autre histoire.


Je suis fatiguée. En permanence. La nuit je dors mal, je fais des rêves symboliques qui semblent insister pour que j'y comprenne quelque chose, mais hélas ca n'a pas l'effet voulu. Je prends des vitamines à doses insensées, mais rien n'y fait. Et je suis malade. Mes sinus tambourinent contre mon crâne, mes yeux sont humides, mes ganglions ultra gonflés, et une de mes amygdales occupe la moitié de ma gorge. Et puis en cerise sur le gateau, un morceau de la dent sur laquelle s'acharnent une petite armée de dentistes depuis 3 semaines, s'est cassé à cause du bonbon que Saint Nicolas m'a gracieusement offert.


J'ai envie d'ailleurs, de lointain, d'exotisme, de chaleur, de bonheur.

Pas de pluie, d'examens, de controverses politiques et de mélancholie.




A écouter:

- Torgue et Houppin - Nomade
- Torgue et Houppin - Le train nu
- The Calling - Wherever you will go (version acoustique)
- The Rolling Stones - Angie
- Emilie Simon - Fleur de saison
- Seal - Love's divine
- Saez - Petit prince
- Saez - En travers des néons
- Yel - Où tout ca reste entre nous
- Keane - Try again
- Anouk - Michel
- Ghinzu - Sweet love
- Archive - Headlights

lundi, décembre 03, 2007

Il m'a dit*

En travers les néons,
Dans la mégacité
Aux merveilles,
Tu traces ton dessein
Petit bout d'évasion
Comme un feu au milieu
De la mer, tu éclaires
Une destination
[*]
Tu ressembles à ce rêve,
Que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait tant de fois,
Que j'ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez dis-le, qu'on le refera
[*]
Les yeux comme des perles
Au noir des mers de Chine,
Oh merveille, tu me donnes la main
Petit bout de beauté,
Poésie incarnée
[*]
Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur,
Tu connais pas
[*]
Perdue dans les soirées,
Seule au milieu des loups
Tu t'enfonces
Au bord des précipices
Tu cherches les réponses
Aux abîmes de feu
De la cime tes yeux
À mon âme s'unissent
[*]
Tu ressembles au naufrage
Que j'ai fait autrefois,
Que j'ai fait trop de fois
Que j'ai fait avec toi
Dis, on le refera ?
Dis, on le refera ?
Allez jure, allez crache
Qu'on le refera !
[*]
Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
Tu ignores le vide devant toi
Les vertiges et la peur
Tu connais pas
[*]
illée, dans la cité perdue,
Au travers de la nuit toi tu vois bien,
Toi tu vois bien en travers la douleur et la mélancolie,
Tout ira bien,
Tout ira bien