J'ai passé une semaine pour le moins étrange. Certes, ca fait des années que je suis une créature plutôt faible, médicalement parlant du moins. Mais là, je bats mes propres records, peu glorieux, mais soit.
Au départ je tombe, soutenue par une ivresse légère, sur mon genou. Je me dis que ca ne fait pas si mal, je nettoye un peu et je désinfecte quelques heures plus tard, en rentrant. Sur ces quelques heures de train, l'affaire a pris une couleur et forme peu prometteuses, et le genou ne veut plus plier, soit, on désinfecte et ca ira mieux demain. C'est ce que je me dis pendant deux jours, en allant bosser chez les tout tout petits toute la journée, ayant donc à m'asseoir sans cesse. Jeudi, direction medecin qui y trouve un joli staphyllocoque dont je suis apparemment porteuse depuis des années (joiiie, la dernière fois c'était tellement fun à soigner 8-)). Soit, on met des antibiotiques et puis ca devrait aller! Ca va en effet mieux, à part le trou qui reste vraiment -il n'y a pas de moyen pour dire ca d'une façon plus suggestive, désolé- purullent, profond et douloureux. Alors mardi dernier, alarmée par les rumeurs de staphyllocoques-qui-bouffent-les-gens de ma soeur, je retourne chez le medecin, qui m'envoie en effet faire des tests pour voir si la bestiole mortelle s'y trouve pas. Elle s'y trouve pas. Je passe donc un mercredi à bosser pour mes stages tranquilement. Jeudi, je passe une demie journée chez un dermato qui en plus d'être vraiment en retard me dit qu'il peut guère m'aider. En rentrant, je me dis que j'ai une sacrée piqûre de moustique sur le bras. Et puis une sur la jambe aussi. Installée derrière mon petit tup' de canneloni's tout beaux faits avec amour rien que pour moi par ma mère, je me rends compte qu'en fait ca fait quand même beaucoup de piqûres de moustique, et qu'en plus, ca commence à gratter assez fort. C'est là, enfin, que je me rends compte de ce qui se passe, je cours au miroir et ca se confirme, reaction allergique. J'en avais eu une pareille l'an passé, j'aurais dû m'en rendre compte plus tôt! Je cours au miroir, et en effet je suis couverte de plaques rouges gonflées. Cou-verte. Heureusement qu'il me reste ma tête sans plaques, mais c'est vraiment tout, la salopperie se répandait même dans mes oreilles! Alors je cours chez le medecin en me grattant et en sautillant, suivie du regard par des citoyens étonnés qui passaient par là. J'arrive au moment où il comptait fermer son cabinet -enfin un peu de chance-, il m'annonce d'une voix calme que c'est une reaction allergique au Staphycid, soit les antibiotiques que je prenais. Il me donne un joli Zyrtec (qui n'a fait son effet que 4h plus tard, grrrr) et une ordonnance pour le lendemain (parce que ouais, à 19h c'est fermé une pharmacie), en m'assurant que ca devrait partir, sans savoir me dire quand. Bon. Me voilà affublée d'une jolie réaction d'Urticaria. Quand ca a enfin arreté de gratter, je m'endors comme un bébé, un peu droguée par le Zyrtec. Le lendemain en me levant, tout a recommencé à zéro et vais vite vite à la pharmacie chercher une belle boîte pleine de Zyrtec. Arrivée en cours, je me rends compte que je fonctionne très slow-motion, que je n'entends pas bien et que ma vue se trouble. Ah. Et puis j'ai frôlé le sol deux fois aussi. (Dans les escaliers, évidemment). Bon, ca fait partie des effets secondaires. Donc, retour medecin, pour un mot pour l'école et pouvoir aller dormir. C'est sa partenaire cette fois, qui m'annonce qu'en fait, si je suis allergique au Staphycid, je suis allergique à toutes les penicillines, et que je ne peux plus jamais jamais en prendre parce que ca risque d'être encore pire la prochaine fois. Euh.. Ben rien à faire, on essayera de tomber un peu moins malade. Je dors tout le vendredi, et je me lève le samedi matin avec -si si aparemment c'était possible- encore plus de plaques, plus gonflées, plus douloureuses, les poignets et chevilles qui ont doublés de volume. Légère panique, la soeur viendra me chercher et on ira chez son beau frêre qui est medecin aussi, et il va voir ce qu'il peut faire. Le temps qu'elle arrive et qu'on arrive jusque là, j'atrappe des espèces de boules sous les pieds, j'ai une demie lèvre qui a gonflé à mort (oui , juste une demie) et je retourne dans le slow-motion. On me dit qu'une piqûre de cortisone serait la seule solution. Du Medrol. En entendant le nom de la piqûre en question j'ai bloqué une demie minute, tant de souvenirs.. Soit, une fois la piqûre faite et un nouveau anti allergique dans la bouche (puissance² du Zyrtec), je me sens relativement mieux. Je lui demande d'où ca venait, cette réaction, et bien il se fait que j'ai fait une allergie à un anti-allergique. Faut le faire quand même. Donc plus de penicilline et plus de Zyrtec pour moi! Depuis hier soir je suis fort crevée à cause des medocs plus forts, et j'ai un peu mal ma fesse gauche à cause de la piqûre, mais le reste va bien mieux. C'est pas trop tôt on va dire.. Bon, la semaine prochaine il faut retourner faire des prises de sang et compagnie, mais j'essaye de pas encore y penser.
J'ai toutes mes prépas de stage à rendre mardi, je ne vois pas trop comment faire ca, mais on verra bien, je me passerais bien du stress maintenant..
En attendant mes nouveaux coups de coeur:
# P. Six & GJP - Let me know
# K. - Waveshaper
# Miss Jane - Fine Day