
Hier j'ai eu une sacrée surprise, qui me fait encore sourire aujourd'hui à travers les courbatures. Aux environs de l'heure de midi, je flâne comme quasi chaque dimanche en peignoir en laissant couler mon bain, hésitant entre le bain mousse vanille ou le sel de bain lavande. Soudain, j'entends des voix et en regardant par la fenêtre je vois des amis à mes parents avec des chevaux. Oubliant le fait que je me trouve en peignoir je descends, l'attirance des chevaux est plus grande que l'amour propre esthétique. Je sors et là j'entends "On t'a emmené un cheval, tu viens avec nous?" Un peu stupéfaite (je venais de me lever aussi, hein) j'attends qu'ils insistent "allez va t'habiller et viens avec nous". Bon bon. On y va, on enfile un vieux jeans, des botinnes et un chapeau qui sera vite troqué contre une bombe sous l'oeil inquiet de maman, pas trop lancée dans l'aventure. Je découvre la selle américaine, nettement plus comfortable qu'une selle anglaise moyenne. Et puis les rennes, pas liées, ce qui me fut difficilement concevable au début mais je m'y suis vite habituée. Un amour de cheval, du soleil, la beauté de la nature de notre région, j'ai été vite emballée. Six ans que je n'avais plus ressenti le bonheur de ces muscles puissants sous moi, six ans que je n'avais plus senti ce mélange des odeurs du cuir bien traîté et du cheval, et ce fut un réel bonheur. Ca fait des années que ca me manque, que je rêvais de remonter à cheval, mais pas en manège. Et depuis hier, plus jamais en manège. Me connaissant j'aurais pu être un peu méfiante au début, mais il n'en a rien été, comme Michel disait: monter à cheval c'est comme rouler en vélo, ca s'oublie pas. Galopper à toute allure entre les arbres, dans les prés, malgré les griffes qui en ont laissé un souvenir sur mes mains, ca donne une telle impression de réelle liberté presqu'enivrante. Sauter des petites rivières et des troncs d'arbres, se retrouver au milieu de la semois pour faire boire les chevaux, sentir leur joie quand on les laisse partir à toute allure... On a vu des chevreuils, des cerfs, des biches, des pattes de blaireaux... A refaire très certainement, puisque c'est "Quand je veux" puisque je semble être "une bonne cavalière". Ce souvenir là, on ne me le prendra pas. Même si six heures de cheval après une absence six ans ne pardonne pas.. Aujourd'hui c'est aie-ouille-aie, tout muscle que je possède me fait un mal d'enfer, mais ca ne fait rien. De toute façon, ce soir je vais au sport et les courbatures s'éffaceront vite quand j'aurai courru quelques kilomètres^^. D'ici là je me plonge dans les passionantes théories artistiques de Hume et peut être un peu de Kant avant d'aller manger les pâtes du lundi avec Tessa que vous pouvez admirer sur la photo, en espérant qu'un miracle répare mon pneu d'ici là. Je peux pas continuer à prendre le vélo de la femme de ménage encore une semaine... Et tantôt, on fera un tour à la fête qui encombre la place Saint Pierre et ce pour trois semaines encore, et qui est immense.
Sinon, pour le plaisir de vos petites oreilles je vous conseille l'intégralité de l'album A beautiful lie de 30 seconds to mars. Ne ratez pas les clips non plus, parce que Jared Leto, bien qu'il ait le défaut non négligable de tendre vers les idoles emo d'adolescentes prépubères, est quand même magnifique.
La semaine dernière nous a fait comprendre que nous sommes des moviejunkies. Mais peu de bonnes choses. On a voulu se tapper la filmographie entière de Jared, ca devenait même freaky à la fin. Mais il faut avouer qu'après Chapter 27, où il dépasse les 100kg, on a été un peu calmées.
# Chapter 27: L'histoire du meurtre de John Lennon, thriller psychologique, pas choquant mais il met mal à l'aise. C'est Mark Chapman (Jared) qui raconte son histoire et les moments où il sombre dans sa schizophrénie sont assez inquiétants. Sinon le film est assez lent et dépourvu d'action.
# Lord of War: Génial, comme d'habitude, on vous le présente plus! Avec un Nicolas Cage quand même fin bon.
# Highway: Film hilarant. Pas connu pour un sou, mais la mention "Jared Leto" nous l'a fait prendre puisqu'à force de louer des dvd on en a un stock à embarquer gratuitement. Le vieux petit monde rock drogue avec un fan déjanté de Kurt Cobain, des histoires de cul mal placées avec la femme du boss et on en passe. Rires assurés. (celui là on l'a vu 3x)
# Sweeney Todd: Au cinéma, dans la magie du son un peu trop fort et l'image géante. Coup de gueule sur les prix du cinéma mais film pas mal. Un peu beaucoup de sang qui jaillit de partout mais agréable. Johnny Depp sait d'ailleurs très bien chanter, et l'épouse de Tim Burton aussi. Détail énervant: je commence à deviner les "fins inattendues" des films vers la moitié de ceux-ci, et je ne peux pas m'empêcher d'en informer les autres. Ils apprécient guère^^.
# My hous in umbria: Ca va. Là aussi j'ai un peu trop vite déviné la fin, mais soit. Un peu long à certains moments.
# Shakespeare in love: mignon, mielleux, pas mal d'action, on aime.
# Lonely Hearts: Marrant, c'est plein de violence choquante qui nous a plus fait rire qu'autre chose. Notre Jared incarnait un Playboy qui profitait des personnes seules, et avec sa femme ils en tuent pas mal pour l'argent et par la jalousie de cette dernière. "Bitch won't die!"
J'en oublie 2-3, tant pis.