Something Else

Looking down on empty streets and all she can see Are the dreams all made solid, The dreams made real All of the buildings, All of the cars Were once just a dream In somebody's head She pictures the broken glass She pictures the steam She pictures a soul...

mardi, septembre 25, 2007

No fear

Journée première. Si je me lancais dans une description détaillée, je devrais commencer à 9h 28, heure à laquelle l'omniprésence du soleil par la légère fente laissée entre la fenêtre et le rideau, ainsi que les bruits hâtifs dans toute la maison (lisez: claquements de portes), m'ont réveillée d'un coup assez sec, croyant à la déficience sporadique de mon réveil qui est en fait un gsm hors usage, qui ne sert que de réveil. Je n'ai pas pu me résoudre à prendre celui qui trône sur ma table de nuit ardennaise, c'est qu'on parviendrait à croire que personne n'habite plus là. Ayant vérifié l'heure, (qui me laissait encore 2 minutes de sommeil) je sombre dans une étrange sensation de bien-être, je n'étais pas du tout pressée, j'avais tout le temps devant moi avant de commencer mon année académique qui prenait ses marques à 13h exactes. Dans cette sensation de bien-être, je me suis inconsciemment permise de me rendormir, et de me réveiller vers 10h45, ce qui est une catastrophe habituelle: ma journée commence en retard. Sous la douche, en plein shampooing, je me rends compte que je n'ai pas de sèche-cheveux ici. Merde. Je ne suis de toute façon pas douée pour les brushings & compagnie, mais tout de même j'aurais bien aimé partir avec des cheveux secs. 11h30, je saisis des habits que je rejette aussitôt sur mon lit, et trois tenues suivent cette voie avant que je trouve quelque chose qui me convienne. Je m'habille et... me rends compte qu'en face, ils ont bien ri pendant vingt minutes à observer une fille stressée, en sous-vêtements, chercher de quoi s'habiller. Dorénavant, je fermerai les rideaux, et je tâcherai de comprendre les différences fondamentales entre mon kot et ma chambre à la maison. Notamment, la taille, la situation en ville, la fenêtre qui couvre la quasi totalité de la pièce, les voitures qui passent dans la rue, les gens qui rentrent à trois heures du matin en claquant la porte, avec beaucoup de mal à trouver leurs clés, le bruit provoqué par la présence d'un frigo dans la pièce, l'incomfortabilité du synthé à poser sur le bureau, la taille réduite de la garde-robe, et (j'arrive au bout quand même) le lit étroit. Tout ca ne pèse évidemment pas contre l'énorme liberté que m'offre cette petite pièce, et sa grande fenêtre qui est ma première fenêtre sur le monde. Soit, je sors de chez moi assez présentable et presque pas en retard. (J'avais prévu d'arriver en avance, je me suis contentée d'arriver à l'heure) . Et c'est parti pour 3h d'histoire de la philosophie dans un auditoire de 600 personnes trop rempli. Un type génial, bien différent de l'image que l'on donne souvent des Prof. Dr. Chose. Beaucoup d'humour allié à une passion envahissante de son métier. J'aurais peut être réellement dû faire la philo. Chose non-impossible par la suite, d'ailleurs. Enfin soit 2h30 de cours génial et passionnant, étant donné qu'une demi-heure avant la fin il a trouvé bon de s'arreter là. Une demie heure de pause donc, et on repart pour 3h d'histoire de la musique. Si je vous expliquais d'où vient le mot "musique", vous allez rire de moi. J'ai trouvé le contraste entre la philo et la musique tellement grand.. En fait, la philo recherche sans arret le rationel, et la musique a des origines qui sont absolument tout sauf rationelles. Surprise. Un homme bien sympathique aussi, surtout qu'il a arreté son cours à 18h au lieu de 19h parce qu'à midi un petit salopin lui avait volé son ordinateur plein d'extraits musicaux à nous faire écouter. Demain, 3h la matinée et 3h l'après midi, et après ca le "Student Kick Off". Je vous en dirai des nouvelles. Je doute que vous connaissiez Eddy Wally, qui vient y chanter. Il est d'un ridicule tellement rare que ca le rend quelque part respectable, et il fait partie de la patrie. Et puis pour les interessés(^^) à 22h30, il y a Vive la Fête! Quant à l'idéologie politique des jeunes flamands, mes idées se confirment: de mouvements estudiantins d'extrême gauche en pétitions et flyers, les jeunes sont contre le séparatisme, et sont très politiquement concernés. C'est une différence assez frappante.. Une rue sur deux ici (notamment la mienne) porte le sigle de la "Zonder haat straat" (rue sans haine) et la tolérance est grande. Dommage pour les exceptions. Moi je vais me mettre dans mon lit et voir un petit film, je l'ai bien mérité, j'ai recopié mes notes, faite à manger, la vaiselle, du thé, du piano, et demain debout à 8h. Irrémediablement, je ne peux vraiment pas me rendormir. Ce qui est pratique dans une si petite pièce c'est que je n'ai qu'à tourner le pc, me lancer sur le lit, et les Noces Funèbres de Tim Burton s'offriront à moi dans le plus grand confort.
Bisous

[#]

*A écouter: Manu Chao - Rainin' in Paradize
*A lire: Boris Vian - L'écume des jours
*A voir: Le cercle des poètes disparus
*A boire: Du jus de pamplemousse rose
*A manger: Les yaourts aux fruits exotiques de danone
*A méditer: Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible

mardi, septembre 18, 2007

Cruelty & Charms



Mon humeur plutôt changeante fait de moi l'incarnation de la Roulette Russe. Wanna play?


Kot.

























Ca manque affreusement de déco, mais c'est incomparable à ce que j'y ai trouvé en arrivant.


Des photos du résultat final suivront, promis! Et puis la porte est ouverte à tous ceux qui auront le courage de venir jusque là ;-)







Especially for you, with all my love.

I keep on looking through the window again
But I'm not sorry if I do insult you
And I'm sad, not sorry 'bout the way that things went
And you'll be happy and I'll be forsaken thee
I swore I'd never feel like this again
But you're so selfish
You don't see what you're doing to me
I keep on looking through the window agian
No, I'm not sorry if I do insult you
No, I'm not sorry if I do insult you
You told me lies
And I sighed, and I sighed, and I sighed
Cause you lied, lied
And I cried,
Yes I cried, yes I cry, I cry, I try again
I realize
As you sighed, and you sighed, and you sighed
Cause you lied, lied
And I cried,
Yes I cried, yes I cry, I cry, I die again
Keep on looking through the window again
But I'm not sorry if I do insult you
I'm sad not sorry 'bout the way that things went
And you'll be happy and I'll be forsaken thee
I swore I'd never feel like this again
But you're so selfish
You don't see what you're doing to me
Keep on looking through the window again
And I'm not sorry if I do detest you
No, I'm not sorry and I do detest you
You told me lies
And I sighed, and I sighed, and I sighed
Cause you lied, lied
And I cried,
Yes I cried, yes I cry, I cry, I try again
I realize
And you sighed, and you sighed, you sighed
Cause you lied, lied
And I cried,
Yes I cried, yes I cry, I cry, I try again
Keep on looking through the window again
Keep on looking through the window again
[*]
A écouter: Cranberries - Not Sorry
A lire : Adamek - l'oiseau des morts
A voir: Jeux d'enfants