Joyeux Noël & Compagnie.

Joyeux Noël.

Tout de même.

Ce n'est pas parce que je hais cette fête,

que je ne vous souhaite pas d'en faire une belle journée.

Bien qu'en général ca ne me dérange pas,

cette année j'ai décidé de haïr Noël.

2 journées et demi, 60 heures de festivités obligatoires

dans une ambiance incrédible et des plus absurdes.

Enfin passons les détails.

Je vous souhaite de passer un bon réveillon de Nouvel An,

du courage pour ceux qui sont en blocus,

et de bonnes vacances à ceux qui partagent ma chance =)

Bisous

[What's in your head?]

C'était le rêve d'une petite fille.

Elle n'a jamais su que le dessiner.

Des beaux dessins colorés tachés de noir.

Oui mais le noir, c'était des papillons.

En cage.

On ne pouvait surtout pas les lacher.

Elle ne savait pas à quel point il fallait parfois se battre pour le simple fait de ne pas se noyer.

Fillette invincible, elle a eu du mal à accepter ses limites pourtant peu exceptionelles.

Elle sait pourtant très bien qu'elle fait des fautes, et qu'elle a parfois tort.

Ce qu'elle voudrait plus que tout? Un ensemble de choses impossibles.

Elle n'a pas encore appris à redéfinir un univers banal, ordinaire.

Elle n'aime pas la banalité, ca lui fait peur.

Pourquoi? Je ne sais pas. Elle non plus.

Elle Lui ressemble, aussi.

Et sans doute ressemble t-elle encore plus à celui qu'elle n'a fait que frôler.

Parfois, elle se dit que le monde à l'envers aurait bien été plus beau.

Les animaux ne seraient plus en cages.

I’ve got a picture in my head

In my head

It’s me and you we are in bed

We are in bed

You’ve always been there when I called

When I called

You’ve always been there most of all, all, all, all

This is not hollywood

Like I understood

Is not hollywood

Like, like, like

Get away, get away,

Is there anybody there?

Get away, get away,

Is there anybody there?

Get away, get away, get away, away....

I’ve got a picture in my room

In my room

I will return there I presume

It will be soon

The greatest irony of all

Should do all

It’s not so glamourous at all, all, all

[The Cranberries - Hollywood.]

In your head, they're dying...

* In the end I guess I had to fall *

Lithium?

Il fait un temps carrément dégueulasse. Le vent chamboule le paysage autant que ma tête. J'ai les idées à l'envers, avec une impression que certaines choses se soient même envolées. C'est un drôle de vide, qui par sa définition ne m'inspire pas grand chose. Il me faudrait retourner à la case départ, si je veux ne pas encore une fois tester la non-résistance bien connue de mes nerfs. Le temps et les saisons ne se succèdent pas comme prévu, et mes pensées ne se succèdent pas comme je l'aurais bien voulu, c'est à dire de façon logique, pour peu que j'aie des pensées cohérentes et structurées. C'est peut être trop m'en demander, après tout je ne suis pas un sujet à graphiques, toutes branches de celui ci seraient trop courtes de par mon impossibilité d'adhérer à la régularité, le quotidien, la banalité, la normalité. [Private Joke n'est ce pas monsieur] Oui Non Peut être. Et pourtant ce n'est pas pour se dégager de la norme, c'est envers & malgré moi. Aucun avenir ne se profile, j'ai arreté de créer des images aussitôt détruites par de nouvelles trouvailles. Mais peut être que si l'on apprend à marcher en tombant, si l'on apprend amour & amitié en pleurant, les craintes en se brûlant, alors peut être que j'apprendrai à me dessiner un avenir en me trompant... Qui vivra verra... En espérant arriver jusque là.

Merci à toi pour ces quelques heures encore de téléphone, je n'aime pas parler en termes indispensables, dieu sait combien notre fierté nous pèse, et combien je suis instable et imprévisible, mais tu sais, n'est ce pas, ce que j'en pense.

Et merci à toi, pour ce monde de merveilles dans nos rêves, un îlot si particulier, et tant de choses partagées.

Et puisqu'on est ammenés à des au revoirs qui font mal, voir des adieux qui déchirent le coeur,

Merci à elle, d'avoir tout compris de mes silences, d'avoir été, telle un ange gardien, à mes côtés quand j'en avais le plus besoin. Je te souhaite beaucoup de bonheur.

Merci à lui, si loin aujourd'hui alors que si longtemps durant nous avons pensé que cela ne nous arriverait pas. Je ne trouve aujourd'hui plus les mots qu'il faut. Se parler fait encore plus mal qu'oublier, mais j'ai appris que rien n'était sans peine. Un au revoir j'espère...

Et puis merci à lui, d'avoir mis en moi les mots que je ne sais pas dire ni écrire, d'avoir éveillé et aussi éteint en moi toute l humanité et tout l'amour qu'un coeur pouvait contenir. Je me sens vivre depuis le jour où je t'ai vu si proche de moi.

[A écouter : Lithium - Evanescence]

[A lire : Le petit Prince, Antoine de Saint Exupéry]

[A voir : Sweet November]